Fallait pas.

Une petite sélection de taxidermies ratées, sur Sadanduseless.

Die Antwoord …

Quand le rap rencontre l’esthétique gothique. Ca pique.

Pernaut au pays des merveilles

Le générique de fin est juste terrifiant.

 

Doctissimo m’a tuer

Les extra terrestres existent. Doctissimo en a la preuve, et des gens ont rassemblé toutes ces perles sur un blog.

A lire de toute urgence (ou pas).

Useless

Makenzie. What else ?

Monsters in love

(Article reblogué deLilela)

« ectoplasmosis nous signale un pur moment de bonheur bucolique avec Peacebone, le nouveau clip d’Animal Collective, groupe US post-electro-grotesque-rock dans la veine (plus electro) des immenses Modest Mouse, qui vaut tout à fait son pensant de 12 guilis sur 12 à l’échelle lilelaïque. Et en plus, ça parle des amours tabous entre un monstre avec des tentacules baveux, des yeux globuleux et une bouche-torse impressionnante et sa copine fifties aux dents pseudo-sales. Je ne connaissais pas du tout et voilà que mon ipod va encore s’alourdir. Je vieillis. »

Il y a un monstre sous mon lit.

Pas encore comme ça, mais on y est presque...

 

Loin de moi l’idée de vous parler des peurs infantiles, qu’à mon âge je balaie d’un revers de main gracieux et négligent. Non. Ce que je m’apprête à vous livrer est un témoignage édifiant, une description minutieuse et pas du tout exagérée du calvaire qui est le mien. En effet, Mesdamezémessieurs, il y a un monstre sous mon lit. Un vrai. Du genre de ceux qui nous empêchent d’aller nous coucher sans un coup d’oœil d’appréhension sous la couette pourtant par ailleurs si acueillante.

Le mien, de monstre, il est du genre vicelard, sadique, fourbe. Il attend que je m’endorme, le salaud, que je me sois avec soulagement abandonnée aux bras de Morphée (ou autres), pour commencer sa lente torture de ma nuit.

Ça commence par la couette qui bouge, comme des tâtonnements que je sens au niveau de mes pieds et contre lesquels je ne peux rien, vu que mes invectives dans sa direction ne sont d’aucune utilité. Il ne comprend pas mon langage, seulement celui de la destruction. Je donne alors au hasard un coup de pied dans l’obscurité, pensant vaguement le viser, sans succès. Mais plus rien. Le monstre m’accorderait-il un répit?

L’espoir est de courte durée. D’un mouvement fluide, il se retrouve près de mon visage. Je sens son souffle fétide près de mon nez. Si j’étais plus courageuse, je le saisirais, mais j’ai peur de ce qui pourrait arriver. Je ferme les yeux de toutes mes forces, serre la couette contre moi et attend qu’il s’en aille. Quelque fois, par pure provocation, il vient s’allonger près de moi quelques instants, le plus souvent il se lasse et s’en va.

C’est alors que commence la troisième phase de son attaque, parfois après plusieurs heures de sommeil. Le monstre crie. Il crie, il geint, il hurle, il se plaint, on croirait entendre un enfant pleurant dans la nuit. Ce mouvement est de loin le plus efficace. La raison se fuit de moi, le bruit me ronge les nerfs, je ne cesse de frissonner. Le monstre s’est éloigné suffisamment pour que je ne puisse l’atteindre d’un lancer de livre, mais pas assez pour que je ne l’entende plus. Il me nargue, me provoque. Il cherche la bagarre.

Perdant patience, je me lève, en rage, en nage, prête à en découdre. Je l’aurai, cette fois-ci, ça ne peut plus durer, ça fait déjà trois ans, il faut que je sache ce qu’il me veut, pourquoi il me torture, ce qu’il attend de moi!!!

En général, des grattouilles derrière l'oreille jusqu'à ce que mort s'en suive. MA mort, évidemment.

Merci, ça fait du bien d’en parler. Je vais m’en sortir, j’y crois.

D’eux…

Chers mini monstres

Dans minimonstres, il y a mini, souvent associé par méprise à mignon, petit, inoffensif, car, dans cette appellation, le monstre l’emporte.

Monstres comme insistants, parasites, omniprésents, voire omnivores de notre énergie vitale, et oui c’est bien d’EUX dont je parle, ceux qui chouinent, trépignent et exigent : LES ENFANTS.

Vous en rêviez et bien vous voilà servi, des heures de négociations sans les plaisirs d’une signature d’accord dans un bar de strip-teaseuses. Ils savent à quels mauvais moments intervenir, ils ont élaboré des techniques rusées et fourbes dans le seul but de vous conduire irrémédiablement à un auto-arrachage de cheveux.

Et pourtant la seule méthode pour combattre des monstres de cette envergure c’est une attaque océanique de bisous.

Vertebrata : Colossal

Le jour où j’ai découvert le travail de Marc Da Cunha Lopes, je suis tombée amoureuse :

Après des études de photographie aux Gobelins à Paris, il semblerait qu’il gagne sa croute en bossant pour plein d’enseignes hyper connues (Nike, Yoplait, Peugeot…). Bizarrement, je n’ai jamais croisé au détour d’une page de magazine ou d’un feu rouge de publicité ressemblant à ce que je suppose donc être son travail personnel, monstrueusement esthétique.

Il expose en ce moment et ce jusqu’au 7  mai à Paris, galerie Rabouan Moussion une nouvelle série de photos intitulée Vertebrata, où sont mis en scène dans des bâtiments des squelettes d’animaux plus ou moins actuels, plus ou moins reconnaissables, et représentés agrandis jusqu’à en devenir colossaux. C’est plus sobre, plus délabré, mais je n’ai pas pu m’empêcher de craquer pour certaines d’entre elles. Dont celle-ci: